Admin
Admin
Messages : 20
Date d'inscription : 05/01/2011
 |  Sujet: Introduction Mer 5 Jan - 11:32 | |
| 
« Introduction
L’Art, en toute époque, est non seulement un passe-temps, un loisir, une passion, mais aussi un moyen de faire passer des idées en faveur ou contre une personne ou bien d’autres idées. Le Second Empire, a vue ses années ponctuées d’artistes, de grandes œuvres, de Salons ainsi que d’expositions, de récompenses. L’admiration des Arts est très présente sous le Second Empire et c’est pour cela que l’Empereur va l’utiliser pour sa prospérité. Il savait que l’art pouvait apporter sa pierre à l’édifice de son pouvoir. Et, bien qu’il ne porte que très peu d’intérêt à la peinture, il appuis les peintres, ouvrant des institutions, des écoles, des Salons. Aussi, il prend pour lui et sa court, des peintres personnels qui partagent ses idées –comme David- et font pour lui, des toiles destinées à le grandir, a le rendre plus brillant, plus grand, pour le peuple.
Lorsque l’on parle de « peinture », du « Second Empire », de « Napoléon III » on à souvent en échos :
C’est exact, bien sûr. Mais ce n’est pas tout. Comme il y a le blanc et le noir, il y a ici, le pour et le contre. En d’autres termes, les officiels et les indépendants. Ils ont chacun une position plus ou moins définie et ont des caractéristiques bien distincts. Ces deux parties sont aussi liées par la peinture. Chacun cherche à prouver à l’autre qu'il est possible de peindre sans une infinité de détails ou bien que la peinture, représente le détail, c’est mettre une image sur un sentiment. Une image précise, avec la volonté de comprendre.
Le néo-classicisme est une volonté de détails, de précision, de réalité, de perfection afin de peindre l’Homme et ce qui l’entoure de façon presque divine. Peindre le monde avec une précision presque parfaite. Par là, les peintres officiels n’avaient-ils pas envie de supprimer les doutes de la pensée humaine et ainsi mettre des images, de la peinture sur ce qu’ils ne comprenaient pas ? Dissiper les doutes par la connaissance. C’est la science qu’ils mettent en tableaux.
A l’inverse, l’Art indépendant qui prépare l’avènement du courant impressionniste cache, non la science, mais les sentiments. Ce manque de détails, ces contours flous, ces couleurs, ces sujets prouvent que les artistes indépendants sont en marge de la société et qu’ils ont une pensée différente des Officiels. Un tableau de Millet, on le regarde dans son ensemble. On cherche ce qu’il cherche à faire passer à travers ces verts, ces bleus, ces oranges. Il ne présente pas de corps nus, pas de nobles, ou de grandes figures politiques. Non, il peint la société telle qu’elle est et non ce qu’il voudrait qu’elle soit.
Ce sont ces deux parties qui seront étudiées de façon à mieux comprendre en quoi consiste l'art officiel et l'indépendant ainsi que les idées qu'ils diffusent.. Dans un premier temps, les Officiels, leurs "cartes d’identités" ainsi que des noms, des références, des institutions, des visages. Et puis, dans un second temps, les indépendants, sur un même modèle que les officiels. Pour finir, une analyse de grandes œuvres qui ont marqué le règne de Louis Napoléon Bonaparte.
| |
|
