Sujet: La définition de l'Art Officiel Mer 12 Jan - 10:56
Une définition pas à pas
"Art officiel". "Néoclassicisme" ou encore "Art pompier".
Tous ces noms pour une même signification. Le Néo classicisme apparaît à la fin du classicisme et s'inspire donc des principes de ce dernier qui se basait sur les grandes oeuvres et artistes Antique. Les Néo-classiques prônent la rigueur du style et condamnent les dépravations de la société de l'époque. La perfection recherchée les pousse même, parfois, à modifier la nature du sujet observé afin de le rendre parfaite du point de vue de cet art officiel et de ces principes. C'est à dire d'un point de vu technique ou le hasard n'a pas sa place.
Ces représentations mythologiques aux sujets nobles et purs plaisent à la population et sont alors très demandées.. Les figures représentées doivent avoir une attitude et une stature semblable aux statues de l'antiquité et la composition des tableaux doivent enseigner une morale, une valeur civique, une leçon de patriotisme. Ce que recherches les peintres Académiques, ce n'est pas la volonté de partager un sentiment mais de faire passer un message plus réel, plus proche d'une analyse, d'un cours qu'une chose abstraite ou tout le monde pourrait comprendre une chose différente.
Ingres, Jacques Louis David ou Antoine-Jean Gros sont les principaux peintres de ce mouvement. à l'aide de ces Maîtres dans l'art du Néo-classique. l'art officiel voit son influence s'étendre à toute l'Europe à l'aide des conquête Napoléoniennes puis ira jusqu'aux Etats Unis.
Les principales caractéristiques de l’Art Pompier :
L'art Officiel suit des règles de composition afin de valider un peintre comme officiel ou encore une oeuvre dans le Salon :
> Orthogonalité générale du tableau (composition: état de courbes, de droites, de projections, etc., qui sont orthogonales) > Thème moralisateur, souvent propagandiste du régime en place (particulièrement sous Napoléon). Le Néo Classicisme condamne les raffinements excessifs, la dépravation et l'oublie des moeurs de la société de l'époque dont l'art Rococo et le Baroque sont les symboles artistiques. > Mise en avant des valeurs civiques, de l'apologie de la simplicité et du "naturel"ainsi que de la perfection de la peinture. > Thèmes inspirés par l'antiquité grecque et romaine qui remonte avec le néo-classique. > Couleur locale destinée à séparer les groupes de personnages > Pas de liberté de la couleur, la forme prime sur la couleur. La perfection du dessin, de la ligne et de la composition prime sur la valeur des couleurs. Couleurs qu'ils reprennent, ainsi que la lumière d'ailleurs, à la peinture classique du XVIIe siècle Compositions souvent en deux parties > Utilisation de la lumière en coup de phare > Perte du superflu. Art de l'équilibre, d'une élégante précision, sans excès de style et d'expressions passionnelles, par le biais de modèles issus de la sculpture et de l'architecture. > Proclame la puissance des rois et développant le sens du tragique et du grandiose. Une propagande visant donc à rendre l'image du souverain meilleure.
Par cela, Napoléon trois se sert clairement de la peinture et des valeurs académiques. Ayant Jacques Louis David près de lui, qui se trouve tout de même être un Maître dont le talent est reconnu de tous. L'empereur utilise la peinture afin de montrer qu'il s’intéresse au peuple et aussi pour se faire voir par le peuple peu instruit à l'époque.
Dernière édition par Admin le Mar 15 Mar - 21:21, édité 8 fois
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Messages : 20 Date d'inscription : 05/01/2011
Sujet: Re: La définition de l'Art Officiel Dim 6 Mar - 15:42
× Le tableau représente l'empereur Napoléon Ier qui visite le champ de bataille d'Eylau, en Prusse orientale, le 9 février 1807, au lendemain de la victoire sanglante des Français sur les Russes et les Prussiens. L'Empereur, sur un cheval clair, entouré de médecins et de maréchaux, le regard plein de compassion, étend le bras comme pour bénir les blessés. Un autre soldat ennemi blessé embrasse la jambe de l'Empereur. À côté de Napoléon, le maréchal Murat, sur un cheval noir caracolant, semble une personnification de la guerre. Au premier plan de la toile des corps de soldats sont entassés, recouverts de neige et un blessé devenu fou se débat. L'horreur de la scène est renforcée par le paysage enneigé, baigné d'une lumière blême, qui occupe le fond de la toile. ×
× Le tableau est une huile sur toile de 165 sur 128 centimètres. Se détachant d'un fond brun-vert, le corps du conventionnel Jean-Paul Marat est représenté agonisant. La tête enveloppée d'un turban blanc est penché sur le côté. Sa main droite pendante, tient une plume, le bras gauche repose sur le rebord d'une planche recouverte d'un tissu vert, la main tient une feuille écrite. Le corps est appuyé contre la baignoire que recouvre un drap blanc souillé du sang de la victime, à ses pieds se trouve un couteau à manche blanc tâché de sang. À droite est placé un billot de bois sur lequel sont posés un encrier, une deuxième plume et une autre feuille de papier. Au bas du billot, l'oeuvre est signée : À MARAT DAVID L'AN DEUX. ×
× Dans ce tableau, on peut voir : * Socrate, l'index pointé vers le ciel, comme Platon sur le tableau de Raphaël (L'école d'Athènes) en référence à sa doctrine idéaliste, qui dialogue avec ses disciples sur l'immortalité de l'âme (dialogue du Phédon de Platon). * On aperçoit à gauche, drapé assis et immobile, tournant le dos à Socrate, Platon qui, d'après les textes, n'aurait pas assisté à sa mort.
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La définition de l'Art Officiel
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